Présentation de l'événement
Conscient des évolutions sociétales, l’ensemble des acteurs de la ville ne construisent plus les logements d’hier comme ceux de demain.
Les maîtrises d’ouvrages sont de plus en plus confrontées à des appels à projets innovants où elles doivent prendre en compte les modes d’habitat de demain et leurs inscriptions dans la ville durable.
Les collectivités territoriales prennent conscience du rôle des bailleurs à l’échelle du territoire et souhaitent que ces derniers s’inscrivent pleinement dans leur stratégie territoriale.
Pour répondre à cette demande, une nouvelle stratégie organisationnelle se dessine au sein des sociétés immobilières où le triptyque maîtrise d’ouvrage, gestion locative et service de développement social et urbain (DSU) œuvre de concert pour offrir des formes d’habitat innovantes.
Cet habitat induit un nouveau mode de service qui sollicite le DSU pour accompagner les bailleurs dans les stratégies patrimoniales. En lien avec la maîtrise d’ouvrage, le DSU renforce l’argumentaire du projet de construction auprès des collectivités et des élus avec une vision du mode d’habiter qui rassure les collectivités.
Ainsi, un nouveau système d’acteurs se met en place reposant sur la confrontation de cultures professionnelles et de manières de faire distinctes au service du bien commun.
Comment anticiper au maximum les modalités futures de fonctionnement d’un immeuble de logements locatifs familiaux ou d’une résidence avec des services (exemple : résidence intergénérationnelle, habitat participatif…) ? en améliorer le fonctionnement, en réduire les charges… ? favoriser le vivre ensemble dans une résidence immobilière aux caractéristiques d’occupation nécessairement mixtes ?
Quelle plus-value du DSU pour rassurer les élus : de la valorisation des savoir-faire spécifiques des bailleurs sociaux aux connaissances des besoins des usagers et des enjeux des territoires ? Comment les filières métiers se sont-elles mises au service des projets pour anticiper les conditions d’habitabilité, favoriser une bonne occupation et des usages adaptés des résidences ? Comment renforcer la place des locataires en amont dans la construction du cahier des charges de la conception ? Quelles conditions réunir pour réaliser des locaux communs résidentiels qui ont une utilité sociale avérée ?
Pilote : APES-Action Logement
Co-organisation avec HABITAT SOCIAL POUR LA VILLE